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Mohamed Salaheddine Mestaoui

 
(issu d'un forum privé qui n'est plus actif)
" Bismillah wa salat wa salam ‘ala rassulillah,
As-salam ‘aleykum wa rahmatullah wa barakatuh.
Le cheikh Mohammed Salaheddine al-Mestaoui a écrit un article en arabe sur Michel Vâlsan le 31 avril 2011 (*) intitulé : « Mustafâ Abd al-Azîz Vâlsan l’un des seigneuriaux (Rabbâniyîne) de l’époque contemporaine » (Mustafâ 'abd al-'azîz falsân ahad ar-rabbâniyîn al-'asr al-hadîth).
Il indique que Michel Vâlsan « aurait passé un certain temps en Tunisie pour l’étude de la langue arabe et du tasawwuf islamique » et considère Michel Vâlsan par rapport à René Guénon comme son murîd (étudiant traditionnel ici au lieu de disciple car il s’agit de doctrine) ainsi que son khalifa (lieutenant) et celui qui fera aboutir son travail (muwâsil ‘amalih).
Le Cheikh al-Mestaoui écrit aussi à propos du Cheikh Mustafâ : « Il faisait partie des mutasawwif intègres (as-sâdiqînes) qui ne dérogent à aucune règle que leur impose la « charia libérale » [ash-sharî’ah as-samhâ, par analogie au hadîth prophétique : « la plus excellente des religions est la Hanîfiyya samha, la Religion pure et libérale »]. Sa grande science (‘ilmuhu al-ghazîr) sera la cause de l’entente entre les matérialistes (al-mâdiyyîn) et les spirituels (ar-rûhâniyyîn) sur sa mahabba et sa haute considération. Pour se convaincre de cela, il suffit d’observer un fait simple : c’est que l’Arabie Saoudite connue pour son opposition féroce au tasawwuf le considérait (Michel Vâlsan) parmi les plus excellents musulmans ; pour cette raison l’Arabie Saoudite avait invité de très nombreuses fois Michel Vâlsan et la dernière fut quelque temps avant sa mort en 1974.
Il vivait replié sur soi, mais il effectuait dans la Grande Mosquée de Paris chaque prière du vendredi ainsi que les prières du tarawih durant le mois de Ramadan. Il aimait beaucoup les jeunes qu’il visitait dans leurs domiciles pour les entretenir de l’importance de la vie spirituelle. »
« Avec sa visite de la péninsule arabique, il a également voyagé vers de un grand nombre de pays islamiques et nous pouvons affirmer qu’Istambul l’emportait dans son attrait plus que les autres, car s’y trouvaient les manuscrits d’Ibn Arabi ».
Autres informations à la fin de l’article :
« Mustafâ Abd al-Azîz Vâlsan avait un lien puissant (qawî as-silah) avec le Maqâm Shadhili de Tunis qu’il visitait chaque année durant le moussem de ziyârah accompagné des membres de sa famille, de ses élèves et disciples, et il ne ratait aucun évènement dans la maghârah et dans le maqâm avec ces compagnons. Ils y trouvaient une grâcieuse réception, considération et respect que ce soit de la part des mashayikh du Maqâm, à leur tête le Cheikh al-Hâdî Belhasan – rahimahullâh – ou de la délégation d’oulémas représentatives des chuyûkh de la Zitouna, dont nous citons spécialement les Cheikh Chedli Neifer, al-Habîb al-Mestaoui, Mohammed al-Hâdî Belhaj – rahimahullâh –, ainsi que de ceux de l’association de préservation du Coran qui permirent au Cheikh Mustafâ Abd al-Azîz ainsi que ses élèves de séjourner dans l’école qui se trouvait dans la jâmi’ as-sabbâghîn. »

*https://www.hugedomains.com/domain_profile.cfm?d=mestaoui.com " (lien mort)

Mustafâ Abd al-Azîz Vâlsan l’un des seigneuriaux (Rabbâniyîne) de l’époque contemporaine
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